La photogrammétrie est la technique qui propose d’étudier et définir avec précision les formes.Qu'est-ce que la photogrammétrie?. Et qu'est-ce que l’orientation interne?.
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La photogrammétrie consiste dans le levé des objets quelconque en position et dimension par l’utilisateur des images photographiques de ces objets et permet leurs représentations sous la forme :
- Numérique : c-à-d en chiffres, donnant la position(X,Y)et l’altitude (Z) des points objets.
- Graphique : c-à-d dans la forme d’un plan ou une carte avec signes conventionnels.
- Photoplan : c-à-d la photo redressée.
photogrametrie :
Nous savons qu’une photographie aérienne n’est pas un plan et ne peut étre utilisée directement comme un document métrique. Mais elle a l’avantage d’étre une image complète qui a enregistré l’état exact des lieux à un instant donné sans omissions ou erreurs quelconques, ce qui veut dire qu’un groupe de photographies aériennes pourra tenir lieu, si convenablement agrandies et habillées, d’un plan expédié à l’aide de l’examen stéréoscopique.
Si l’on désire établir un document cartographique véritable, les différentes opérations nécessaires sont, dans l’ordre chronologique, les suivantes :
- Etablissement d’un canevas d’appui (géodésie).
- La PDV.
- Gisement dans un cheminement fermé.
- La cartographie.
- La préparation du levé.
- La restitution.
- Le complètement.
Dans notre cas, on supposera que les deux premières étapes (canevas d’appui et PDV) ont été rigoureusement accomplies. Quant à la dernière (complètement), elle se bornera à faire figurer la toponymie indispensable et l’habillage du plan. Le but du stage étant essentiellement pédagogique on ne parlera pas de levé rigoureusement régulier car on consentira des sacrifices coté précision pour des raisons diverses (techniques et humaines) comme :
- L’état précaire de l’appareil.
- L’inexpérience des opérateurs.
- Restrictions temporelles.
- Donc, à priori, ce qui nous concerne c’est l’étape préparation-réstitution qui portera sur un seul couple de photographies que l’on effectuera à l’aide d’un stéréographe optico-mécanique.
Etablissement du canevas de préparation :
Cette opération est destinée à fournir les éléments planimétriques et altimétriques nécessaires à la restitution. Nous avons vu que ces éléments sont pour chaque couple de photographies :
- Les coordonnées XYZ de deux points du terrain au moins, identifiables sur les deux clichés et aussi éloignés que possible l’un de l’autre, pour la mise à l’échelle du modèle.
- Les dénivelées relatives de trois points identifiables, nom en ligne droite, pour l’orientation des verticales du modèle.
- Les dénivelées relatives d’un nombre assez important de points identifiables, repartis sur tout le couple pour le contrôle de la similitude du modèle et du terrain.
- Ces points sont déterminés par les procédés ordinaires de la géodésie mais on utilise aussi, pour réduire les travaux de terrain, la méthode de l’aérotriangulation analytique.
Pour le choix des points, il faut prendre quelques précautions ; entre autres :
- Qu’ils soient susceptibles de donner de bons pointés stéréoscopiques.
- Le travail de préparation doit étre effectué par des spécialistes bien au courant des besoins du restituteur.
- La précision des déterminations est fonction de l’échelle du levé; elle doit étre, en planimétrie comme en altimétrie, légèrement supérieure à celle que donne la restitution.
- Ces points sont finalement répertoriés dans des cahiers indiquant leur position par un croquis de repérage ainsi que leurs coordonnées.
Pour les besoins du travail, on dispose de :
- Un couple de photographies de la zone à lever (couple 30-31).
- Une carte au 1/25000 de la zone couverte par le couple.
- Un répertoire contenant les croquis de repérage et les coordonnées des points d’appui.
L’orientation interne :
Avant tout, l’opérateur commence par centrer les clichés dans les chambres, opération qui a pour but de replacer le cliché sur le fond de chambre exactement dans la position qu’il occupait au moment de la prise de vue. A cet effet, le cliché porte 4 repères qui sont l’empreinte des repères de fond de la chambre de prise de vue et que l’on fait coïncider avec ceux de fond de chambre de restitution. Puis vient la mise en place du cliché, l’introduction de la distance principale et corrections des différentes distorsions (distorsion de l’objectif, courbure de la terre, réfraction …etc.).
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